Présentation de la commune

Située au cœur de la vallée de l’Onzon, au pied des Monts du Jarez, à proximité immédiate des premiers contreforts du Pilat, La Talaudière est implantée à 7 km au nord-est de Saint-Étienne.

À l’origine

Hameau du village de Sorbiers, La Talaudière devient en 1872, une commune de 1 600 habitants. Elle doit sa création et son développement aux Mines de la Chazotte. Lorsque le bassin houiller ferme, elle s’engage dans une longue et difficile reconversion économique, avec néanmoins deux atouts de taille : son implantation et la présence d’une importante main d’œuvre ouvrière.

Une ville dynamique

La Commune est aussi un centre commercial très attractif qui n’a cessé de se développer. Son bassin de chalandise dépasse les 25 000 habitants. Il touche 12 communes voisines. Le centre-ville accueille plus de 160 magasins et services.

Pour parvenir à un développement harmonieux, propre au bien-être de sa population, La Talaudière a su affirmer son identité dans la proximité de la grande ville.

Elle est un acteur majeur au sein de la Communauté d’agglomération de Saint-Étienne Métropole.

Elle a agi sur la préservation de son environnement, sur le maintien et le développement du commerce et des services de proximité. Elle a favorisé la création d’emplois et a investi dans la vie associative, sportive et culturelle. Elle a enfin beaucoup œuvré dans son embellissement et dans son fleurissement.

Altitude : 505 mètres

Population : 6 760 Talaudiérois

Superficie : 763 hectares

  • 1/3 de zone urbanisée
  • 1/3 de zone industrielle
  • 1/3 de réserve « verte »

Deux marchés hebdomadaires se tiennent le mardi et le samedi.

Visualiser les marchés sur la carte.

Simple hameau de Sorbiers, la Talaudière prend progressivement de l’importance au début du XIX ° siècle avec le développement de l’exploitation du « charbon de terre ». En effet, dès 1775, les affleurements de charbon favorisent le « grattage ». Ce charbon est destiné au chauffage domestique et à l’artisanat local (clouteries, forges).

L’année 1804 marque le début officiel de l’exploitation en « fendues ». À partir de l’ordonnance royale de 1825, l’autorisation d’exploiter le charbon est concédée à plusieurs tréfonciers qui créent les Houillères de la Chazotte. En même temps, une concession est accordée à Tézenas du Montcel qui crée la Compagnie des Mines du Montcel-Sorbiers. D’autres propriétaires seront autorisés à ouvrir de petites exploitations sur Sorbiers, Beuclas, la Calaminière, Reveux…

Ces houillères se développent très rapidement, trouvant un débouché assuré dans les chemins de fer, la métallurgie et la production d’une nouvelle énergie : la vapeur. Les besoins en main-d’œuvre augmentent avec la production : la population locale ne suffit pas. Vers 1850, se met en place un courant d’immigration qui va vider les campagnes. Les Monts du Forez, la proche Haute-Loire et les hauts plateaux de l’Ardèche perdent une grande partie de leurs forces vives. C’est ainsi que le hameau de la Talaudière voit arriver de jeunes agriculteurs à la recherche d’un emploi ; ils sont originaires pour la plupart du Mazet-Saint-Voy ou du Chambon-sur-Lignon…

Ils viennent seuls d’abord, puis, une fois sédentarisés, ils vont attirer une partie de leur famille et de leurs amis. Certains s’embauchent dans les mines, la métallurgie, l’artisanat ou le commerce, d’autres resteront agriculteurs. En majorité d’origine protestante, ils formeront à la Talaudière une nouvelle communauté qui prendra place rapidement dans la société locale. L’acquisition des Houillères de la Chazotte par la Compagnie P.L.M. en 1875 et le regroupement des petites mines voisines en 1884 vont accélérer le flux migratoire. On peut estimer que le mouvement ne se ralentira qu’en 1914. En 1919 une autre immigration verra le jour, amenant une main-d’œuvre des Monts du Forez, du Lyonnais, du Jarez… puis du Maghreb, de Grèce, d’Arménie, de Pologne, d’Italie, d’Espagne, du Portugal…

Les mines ayant fermé en janvier 1968, La Talaudière connaîtra quelques années économiquement difficiles. L’action et l’acharnement des municipalités successives transformeront les friches minières de Molina en un espace industriel riche aujourd’hui de 6500 emplois.

 

 

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